mercredi 25 mars 2009

Et alors?

Et alors? Et bien, ça c'est fait....

Reçue donc très courtoisement, à 17h30 pétantes par mon big boss et son adjoint.
Moi accompagnée de M.Ronfleur et Miss Lampion (2 représentants syndicaux).
"Ah! je vois que vous êtes bien accompagnée Mme Ourse" nous accueilla le big boss.

Mon big boss? Une main de fer dans un gant de velours, ou comment vous dire les choses très directement, en souriant mais bien droit dans les yeux.

Alors l'objet (le prétexte) de cette convocation: des photos que j'ai prise et diffusée à toutes les écoles du 1er blocage de l'école - bon ce n'était la chose la + maline à faire (j'ai fait buggé le serveur mail de l'Inspection Académique) mais prise dans mon enthousiasme... -
Bon les photos datent un peu de 3 mois et comme par magie, le big boss et son adjoint viennnent juste d'être mis au courant, par une personne bien intentionnée sûrement!
Donc petite leçon sur les dangers d'internet... puis en souriant rappel sur les devoirs du directeur d'école.

Ah! ces fameux devoirs.... Il va quand même falloir que je trouve le texte s'y référant et que je vous le fasse partager!

A ce moment là, Miss Lampion essaie de lui faire parler de ces obligations; mais le big boss n'en a pas envie et puis "Mme Ourse a bien compris de quoi je parlais", sourire entendu.

Je vous passe tous les bons mots...

En conclusion, le big boss pourra dire à la reine de la nuit qu'il m'a reçu et m'a (gentiment) sermoné.
Affaire close, on passe à autre chose (enfin j'espère!)....

Vous savez quoi? Mon dos commence à se détendre, si si je le sens!

Chère fine équipe, c'est promis les ennuis vont s'arrêter!
M.Ronfleur et Miss Lampion, merci pour cette fin d'après-midi ;).

Merci!!!

Prenez une directrice d'école qui en a plein le dos au sens propre comme figuré (j'ai eu un lumbago la semaine dernière); ajoutez y LA "fine équipe", ça vous donne.....



Et voici un beau Calamondin trouvé sur mon bureau à mon retour hier matin.

Encore merci à tous...

dimanche 22 mars 2009

L'école fait de la résistance

On sait bien, que nous ne sommes pas seuls à le penser, à le faire.... mais quand même ça fait du bien d'en voir, d'en lire qui l'asssume!

Ca risque de faire désordre de donner cet article du monde à mon big boss mercredi, non?

L'école fait de la résistance
LE MONDE 2 20.03.09 17h03


A l'évidence, la presse n'est pas la bienvenue. Une demande de reportage dans les écoles primaires de Rezé, petite ville paisible de la banlieue sud de Nantes, se solde sous vingt-quatre heures par une réponse sans appel. " Vous n'avez pas le droit d'aller dans l'école demandée. Ni dans aucune autre de la ville. Ni du département. " Visiblement, l'inspecteur d'académie de Loire-Atlantique ne tient pas trop à ce qu'on raconte qu'à Rezé, sur 140 professeurs des écoles, 80 sont des " résistants " déclarés. Qu'on en dénombre même plusieurs centaines dans le département – en France, ils sont quelque 2 000.

Qu'ils se disent " résistants ", " désobéisseurs " ou " objecteurs de réforme ", ces enseignants du primaire sont entrés en rébellion il y a bientôt un an pour les premiers. Tout fonctionnaires de l'éducation nationale qu'ils soient, l'exaspération est telle qu'ils refusent d'appliquer les instructions de leur hiérarchie. Malgré les retenues sur salaire qui frappent quelques-uns, de Paris à Marseille, malgré les lettres nominatives, ils s'obstinent à ne pas vouloir mettre en place, notamment, les deux heures hebdomadaires de soutien individualisé pour les élèves en difficulté. Dernière manifestation en date, selon eux, d'une volonté gouvernementale de démembrement du service public de l'éducation.

C'est donc chez un particulier que nous rencontrons une grosse poignée d'enseignants de Rezé. Ils sont d'âges, d'écoles et de syndicats différents mais se connaissent bien, habitent là pour la plupart et se sont initiés à l'action collective au début des années 2000, lorsqu'il a fallu se battre contre les sous-effectifs enseignants. Ils ont donc tôt fait d'entrer en résistance, toutes les écoles de la ville (sauf une) refusant dès avril 2008 d'envoyer à l'inspection leur projet d'organisation de l'aide personnalisée.

" A quoi en sommes-nous réduits ! " Au milieu de la rue, en soirée, alors que s'improvise pour nous une séance photo, ils pestent, ces professeurs " désobéisseurs " des écoles maternelles ou élémentaires, contre " une forte ambiance répressive ", contre ce " devoir de réserve " avec lequel on ne cesse de les " seriner ". Un collègue vient de recevoir un blâme pour avoir parlé à un journaliste au sein de son établissement. Un autre est poursuivi pour avoir bousculé un CRS lors d'une occupation de l'inspection académique.

Après avoir fait la tournée des écoles, déclaré à chaque équipe enseignante qu'elle était la dernière à ne pas avoir mis en place l'aide individualisée (" Malheureusement pour lui, on communique entre nous ! "), l'inspecteur de circonscription promet désormais des visites surprises pendant les heures prévues pour ce soutien. Les menaces de sanctions financières et administratives se font plus pressantes. Sans compter que, dans les écoles, la réforme a parfois semé la zizanie entre collègues. Bref, l'ambiance est tendue et la lassitude gagne.
" Désormais, tous les projets alternatifs au soutien individualisé que l'inspecteur de circonscription refusait en septembre, il les accepte, tout ça pour diminuer officiellement le nombre de désobéisseurs !, s'agace
Jean-Michel Soccoja, directeur d'école et enseignant en CE2-CM1. Deux heures à jouer aux échecs ou à faire du théâtre ? Pas de problème du moment que le prof est devant les enfants. " " On proposerait de construire une cave à vin, il accepterait ! ", lance une de ses collègues, qui provoque l'hilarité.

INORGANISATION MANIFESTE
Au plan national, l'histoire avec
Xavier Darcos avait pourtant bien commencé, lorsque le ministre de l'éducation nationale avait annoncé, en 2007, la fin de la classe le samedi matin pour la rentrée suivante. La perspective d'un vrai week-end avait réjoui nombre d'enseignants et de parents. Jusqu'à ce que les seconds s'aperçoivent que cette mesure populaire les privait de leur principale occasion de rencontrer les premiers. Jusqu'à ce qu'ensuite chacun se demande comment tenir les contenus des programmes en 24 heures de cours par semaine au lieu de 26.
De plus ou moins bonne grâce, les écoles ont cependant testé le dispositif d'aide aux élèves en difficulté qui s'ajoute au temps de la classe, à midi ou en fin d'après-midi. Seuls ou par petits groupes, les élèves bénéficient de quatre demi-heures de soutien. Dans son principe – donner plus aux enfants qui en ont le plus besoin –, l'idée pouvait séduire les partisans de l'équité. Las, dans la pratique, l'initiative lancée à la va-vite ne va pas de soi. Comment les enfants, qui ont du mal à se concentrer pendant les six heures d'une journée de classe classique – la plus longue d'Europe –, peuvent-ils avaler une demi-heure supplémentaire ? Les consignes varient selon les académies, l'inorganisation est manifeste, le résultat inégal. Tandis que certains maîtres trouvent leur compte dans ce tête-à-tête avec l'élève, d'autres ont discrètement oublié de recruter des candidats au soutien au deuxième trimestre. Les derniers, une minorité, se rebiffent et le revendiquent. Avec d'autant plus de conviction que ce dispositif d'aide personnalisée devait se solder par la suppression de 3 000 postes au sein des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased). La mise en cause de ce corps de professionnels spécifiquement formés a électrisé l'école et alerté les parents (lire ci-contre), au point de faire en partie reculer le ministère.A Rezé, les instits aujourd'hui résistants avaient parfois commencé le soutien en septembre. Bilan ? Un fiasco, tranchent-ils. Il y a tant d'effets pervers ! Dans les petites écoles, on s'invente des enfants en difficulté. Dans les grosses, on ne peut en aider qu'une petite poignée alors que toute la classe aurait parfois besoin de davantage d'attention. Comment choisir ?
Les parents arrêtent l'orthophoniste ou le pédopsychiatre parce que l'école, c'est plus important. Attendent une demi-heure dans la voiture à midi, avec frères et sœurs à l'arrière. Surtout, nous dit-on, l'actuelle organisation sur quatre jours, avec les nouveaux programmes, a enclenché une course contre la montre permanente. Plus le temps de parler aux parents. A midi, le soir, il faut vite lâcher les élèves pour aller dispenser ces cours supplémentaires. Plus le temps, non plus, de se concerter entre collègues, de développer un projet d'école. Déjeuners au lance-pierre, journées à rallonge… Les enseignants s'épuisent. Les enfants aussi.


Pascale Krémer et Martine Valo

samedi 21 mars 2009

Vider les écoles publiques pour mieux les supprimer....

Urgence petite enfance, urgence école publique,
les jardins d’éveil arrivent
Par Claude Barratier in LA GAUCHE REPUBLCAINE du jeudi 5 mars 2009

Les enfants de 2 ans, ne seront plus accueillis en maternelle, on sait que ce n’est pas un problème de « couches» pour évoquer le mensonge darcosien, car les petits ne sont admis en maternelle que lorsqu’ils sont « propres». L’objectif réel correspond aux engagements personnels du ministre en matière… religieuse.
A la rentrée, comme par hasard et grâce à une orchestration partisane de cette « réforme », s’ouvrent dans les écoles catholiques de France des jardins d’éveil appelés provisoirement classes relais pour les 2 ans. Ils seront financés par les Caisses d’Allocations Familiales, par les familles (on annonce 10 euros par mois), par les Mairies nombreuses qui maintiennent le financement facultatif des Agents spécialisés des écoles maternelles du privé. Les écoles publiques n’ouvriront pas ces classes à la rentrée.
Il y a là une discrimination visant à contraindre les parents à inscrite leurs enfants dans les écoles confessionnelles actuellement en perte de vitesse.
Une nasse de rabattage. Les écoles privées font déjà de la publicité pour ces classes pré scolaires mettant en avant des moments d’éducation élargis pour profiter du contact avec les enseignants des classes maternelles, dans le cadre du projet d’établissement. Pas une nouveauté : c’est ce qui existe aujourd’hui dans le public et le privé. L’idée est que les enfants restent ensuite dans l’école confessionnelle, ce qui permettra de supprimer dans la foulée des classes maternelles dans le public.
Nous devons donc nous tourner vers les communes pour riposter à la mise en place des jardins d’éveil dans tout le réseau des écoles catholiques : en en créant dans le public. Il faudra une ATSEM par groupe de 12 enfants de 2ans. Cela coûtera moins à la commune que ce que coûtaient ces enfants lorsqu’ils étaient admis à la maternelle.
En effet, actuellement les Caisses d’Allocations familiales participent à 55 % à ce type d’accueil, et les classes que le privé appelle relais avant qu’elles deviennent des jardins d’éveil, devraient entrer dans le subventionnement pour la rentrée : c’est sur les rails. Les CAF subventionneront en principe la part de chauffage, d’eau, d’électricité, le nettoyage, le matériel pédagogique et administratif, les personnels affectés à cet accueil et même la construction de locaux. Il ne serait ainsi pas onéreux du tout pour les Mairies d’assurer gratuitement cet accueil.
Devant leur carence, en attendant, le privé s’installe. Même la loi de séparation de l’église et de l’état qui interdisait les investissements sur fonds publics peut ici être tournée par l’utilisation des fonds publics sociaux des Caisses d’Allocation Familiales de notre Sécurité sociale.
Les propositions Tabarot (disponibles sur Internet), faites sur une commande du président de la République, prévoient un démarrage en septembre 2009. Un droit de garde opposable est en commande pour 2012 pour les 2 ou 3 ans, les familles pourront alors exiger les moyens de garde de leur Maire, qui risque de ne disposer que des réseaux privés pour y rabattre ses administrés. Il est clair qu’à terme, quand les CAF ne pourront plus payer, suite à des suppressions de cotisations sociales sur le travail, - les Mairies devront financer.
Il est prévu après 2012 d’étendre progressivement cet accueil aux plus petits, d’aller vers des solutions « crèche ». Tout cela risque fort d’exister plus dans des structures privées que dans des structures publiques.
Le piège est facile à déjouer : Nous avons tous un Maire, des Conseillers, de proximité. C’est sur ce terrain que nous pouvons provoquer un sursaut. N’oublions pas que le rapport Tabarot prône la mise en place de cet accueil dans les écoles maternelles. Mais il faut faire vite, la concurrence s’est préparée et a démarré.

Garder la foi

Vendredi, évaluation d'histoire, petit florilège...
L'an 0 : Kaméaméa :


Marge :


Et enfin, P'tit pimousse :


jeudi 19 mars 2009

J'aime quand....

J'aime quand je reçois un courrier à l'école, contenant ceci:
"Je vous informe que je vous recevrai à l'Inspection académique (...), pour affaire vous concernant, en présence de Monsieur ........, Inspecteur Adjoint, le mercredi 25 mars à 17h30."
Signé de l'Inspecteur d'Académie (mon grand chef en somme).

J'ai juste enlevé les noms et lieux, le message est brut.

La secrétaire ne peut/veut pas me dire pourquoi je suis convoquée.
Ca se passe comme ça à l'Education Nationale...

Et là, comment vous dire.... j'en ai un peu marre quand même et je me dis que c'est OURS qui a raison, on va aller élever des moutons dans le Larzac.

Ca vous dit de tout connaître de l'élevage de moutons?

mardi 17 mars 2009

Tabou

Roary joue au tabou (ce fameux jeu où l'on doit faire deviner un mot sans jamais le dire) avec Brandade.
Il tire la carte EQUITATION
"Euh ...c'est quand on est à la piscine."
Mister Chocolat s'asseoit.
B :"Nager"
"T'y es presque !!!"
"C'est comme quand on fait des relais mais dans l'eau"
B : "..."
Mister Chocolat glisse doucement sous la table.

Nouvelle carte : ELEPHANT
Roary : "Euh, éléphant, éléphant,éléphant..."
B : "Eléphant ?"
Mister Chocolat est sous la table.Se relève. Puis conte les points :
"Alors pour équitation tu as ...0 point. Quant à éléphant tu as ..... -1. Donc ...ça fait -1."

Roary ! la voiture de course
OURS

Ah! ces parents!

A la tannière, nous avons des mamans super-chouettes-méga-gentilles, pleines d'énergie et qui remuent ciel et terre pour dénoncer les mesures Darcos.
C'est important de sentir des parents derrière nous, même s'ils ne sont pas jamais assez nombreux.

L'inconvénient, c'est que parfois toutes ces mesures dont on nous innonde, ils ont du mal à les digérer et à bien les comprendre.
On ne peut pas leur en vouloir, pour des non-initités, c'est quand même un peu complexe...

Le hic, c'est quand devant un journaliste, une des mamans a expliqué trés sérieusement les raisons du blocage en cours: "Avec une fermeture, on va grimper à 20/25 élèves par classe. Bon d'accord en ce moment ils ne sont que 15 par classe mais....."

Et là on n'écoute plus ce qui suit le "mais", on se prend juste la tête dans les mains et on réalise que ce blocage vient de faire pschittttttttttttt (comme dirait l'autre....).

dimanche 15 mars 2009

Bonne semaine !

http://dangerecole.blogspot.com/

Etre fonctionnaire et obéir

Pour être tout à fait claire par rapport à mes mésaventures...
Tout fonctionnaire a un devoir d'obéissance hiérarchique: nous devons obéir aux ordres écrits et oraux de notre supérieur hiérarchique.
Pour les enseignants du 1er degré, il s'agit de l'Inspecteur d'Académie, qui tire lui-même ses ordres du ministère de l'Education Nationale.

Donc en fait, je ne peux pas dire NON ou merde à mon patron.
Nous le faisons à la tannière, mais à tout moment il peut y avoir des sanctions financières ou disciplinaires.

En modifiant l'organisation de l'aide personnalisée (j'y reviendrai) ou en refusant de faire remonter les résultats des évaluations nationales, nous sommes en désobéissance.
Si aucune sanction n'a été prise, nous en subissons tout de même les conséquences...

Lundi dernier, un père m'a signifié sa volonté de porter plainte contre la tannière pour "non-assistance à personne en danger" (vous expliquer la raison, je ne peux pas, je ne la connais pas moi même). Ce papa est parano et se sent persécuté par l'école. J'ai été cherché l'appui de ma hiérarchie (la reine de la nuit donc), sa réponse: recevoir seule ce papa. Non merci! Je souhaitais la présence d'une tierce personne dans ce semblant de dialogue avec ce père, pas un tête-à-tête avec ma supérieure où il pourra laisser libre cours à ses délires!
Donc je me suis débrouillée avec l'assistante sociale de la famille.

Mon entretien est une autre conséquence. En fait, cela ne ressemblait en rien à un entretien mais plutôt à un règlement de compte! Les 2 inspecteurs que j'avais en face de moi sont des copains de la reine de la nuit...
Maintenant l'entretien est digéré, on attend la suite: sera sur la liste d'aptitude ou pas?

Si cette histoire d'"obéissance hiérarchique" vous intéresse, allez sur le lien suivant lire l'article éclairant du café pédagogique:
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/laclasse/Pages/2009/99_obeissancehierarchique.aspx

mercredi 11 mars 2009

Bruits de bottes

Ours in chief vient de rentrer de son entretien...en pleurs.
L'entretien s'est transformé en tribunal pour désobeisseur. les 2 thèmes abordés ont été : les évaluations cm2 et la fermeture de classe.
Vous savez ces fameuses évaluations pourlesquelles les plantigrades de l'école ont décidé de ne pas communiquer les résultats.
"Je ne comprends même pas pourquoi vous voulez devenir directrice". Le tribunal a parlé.
Vous savez la classe de l'école qu'ils ont décidé de fermer à la rentrée.
"Vous devez convaincre les parents du bien fondé de cette mesure. Enfin, dites leur que c'est pour ouvrir une autre classe dans une autre école". Le tribunal a parlé.

C'est alors que dans la forêt, les pandas, ours bruns, ours à lunettes, ours polaires entendirent des bruits de bottes...
OURS

Mercredi.... to be "in chief" or no to be!

Mercredi, c'est... ravioli?
Ah! non, c'est entretien!!!!

Eh! Oui, vous pensez peut être qu'on peut occuper la fonction "in chief" comme ça?
Que nenni!
Pour pouvoir rester "in chief", il faut être inscrit sur la liste d'aptitude à la fonction de directeur d'école (ça, c'est du nom!)

Alors pour être sur cette "it-list", il faut passer un entretien devant 3 personnes et tirer au sort 2 questions.
Vous êtes prêts à potasser?

Des partenaires de l'école proposent aux enseignants de signer une pétition qui manifeste une ferme désaprobation à l'encontre d'une décision de retrait d'emploi dans l'école. Que fait le directeur?
Alors vous saurez que le directeur doit garder un devoir de réserve et rappeler le leur à ses adjoints. On ne signe rien (ou on ne s'exprime pas) en tant que directeur ou professeur des écoles; en tant que citoyen aprés avoir passé la porte d'entrée de l'école oui!
Bon je vais éviter de parler de nos beaux tracts....

Vous recevez des plaintes de parents d'élèves concernant les pratiques pédagogiques d'un de vos adjoints. Comment réagissez vous?
Ce que tout le monde ne sait pas, c'est qu'un directeur d'école n'est pas un supérieur hiérarchique. Alors là, la seule voie possible, c'est d'instaurer le dialogue entre les parents et le collègue, et d'espérer qu'on arrive à trouver des solutions. Sinon, on se retourne vers sa hiérarchie.

Un directeur d'école, l'institution lui demande beaucoup beaucoup de choses (être garant de ce qui se passe dans son école, de la pédagogie à la sécurité), sans vraiment lui en donner les moyens.
Cet aspect du métier reste cependant passionnant: impulser le travail d'équipe, faire le lien avec les parents et les autres partenaires, soutenir des projets.
Ca te bouffe un temps dingue, mais qu'est ce que c'est intéressant!

Bon assez parler, il est temps de relire une dernière fois mes notes et filer à l'entretien!
Au fait, je peux réussir cet entretien et ne pas rester "in chief" dans la tannière après! Mais ça c'est une autre histoire...

lundi 9 mars 2009

A l'attaque!

Ce soir, à la tannière, on a préparé les munitions...
Cause: fermeture(s) diverses et variée(s) sur l'école

Armes: 1 tract original, 1 photocopieuse, 1 massicot

Objectif: distribuer un maximun de tracts et faire passer nos inquiétudes auprès du plus grand nombre de parents
Et pour ça, on va se retrousser les manches demain!

En images, ça donne de beaux tracts (merci Jack de Danger Ecole ;) )


Un Grincheux à fond sur le massicot

Une photocopieuse avec un coup de chaud

Maintenant, y a plus qu'à....

samedi 7 mars 2009

Que de l'or je vous dis !!!




Encore une histoire de lutte. Et toujours ce fameux sport de combat nécessitant l'abscence de tous bijoux.


Voilà le genre de lettre que l'on peut recevoir. J'espère pouvoir garder l'original quelques decennies.
Malheureusement, les compliments ne se transmettent pas par correspondance épistolaire.

OURS

dimanche 1 mars 2009

La reprise!

Nous sommes contents de retrouver nos élèves....
Car, à nouveau, nous allons pouvoir assister à leurs "joutes verbales".... et vous les faire partager!

Petit florilège

Rickey (6 ans), agacé par une camarade de classe lui balance:
"Va te gratter la choune!"

Take that (CM2) à je-ne-sais-qui:
"Toi, je vais te mettre ma b... dans la bouche et tu vas t'étouffer avec!"

Cruella (alors en CP) constatant le retard de l'intervenant sportif Serge:
"Serge, il est en retard parce qu'il était en train de baiser sa femme."

Voilà, ce sont nos "chers têtes blondes" à nous!
L'innocence de l'enfance, ils l'ont perdu à la naissance. Et nous, nous sommes partagés entre effroi et fous rires nerveux!